En coulisses, l’organisation du projet Mise en Corps Technique a revêtu une importance non anticipée, objet aussi de réflexions et d’analyses menées sur le projet.

Non seulement parce que la temporalité du projet a dû s’ajuster aux aléas de la crise pandémique mais aussi parce que sa modalité, sous forme d’ateliers immersifs d’une semaine, a été complexe à mettre en oeuvre et à négocier au sein des temporalités très structurées des écoles. 

Les temporalités mais aussi les spatialités et corporalités de la mise en projet ont ainsi été mises à l’épreuve. Rencontres entre les intervenants déplacées, contacts exclusivement virtuels avec les étudiants. Etudiants pris dans des difficultés d’apprentissages et de parfois de mal-être dans cette période difficile. Le recrutement des étudiants, les rencontres entre les acteurs du projets pour sa préparation ont subi, de fait, les situations sociales et humaines que le projet cherche à travailler: l’évolution vers une désincarnation de nos liens.